Mes Terres d'Exil

Eh toi, Passé cruel ! À quand notre prochain duel ? Cette fois, tiendrai-je enfin aux creux de mes mains ton hideuse tête ? Oh ! comme je la souhaite, ta Défaite ! Cela depuis que, de ma mémoire meurtrie, S'échappent d'effroyables cris.

FRAGMENTS DE LA TIRADE D'IVAN À ALIOCHA AU SUJET DE L'EXISTENCE DE DIEU : IL REFUSE LE PRIX À PAYER POUR RÉALISER SA SUPRÊME HARMONIE, DANS LAQUELLE L'ÊTRE HUMAIN PROJÈTE SA FOI ET SON ESPÉRANCE EN UN AVENIR OÙ TRIOMPHE LA VÉRITÉ. - J'avoue humblement...

J'espère que vous aimerez autant que moi ce Dialogue entre le narrateur et Bernard Mauprat, personnage principal, qui nous donne envie de lire l'histoire de sa vie jusqu'à la dernière ligne ... : - Pardon, messieurs, nous dit-il; je vois bien que vous...

La maladie ? ne serions-nous pas presque tentés de nous demander si nous pouvons nous en passer ? La douleur seule, la grande douleur, libère l'esprit en dernier ressort, elle qui enseigne le grand soupçon , elle qui fait de tout U un X un vrai X, un...

J'habite ma propre maison,N'ai jamais imité personne,Et me suis moqué de tout maîtreQui ne s'est pas moqué de soi ? LE SCEPTIQUE PARLE Ta vie est à moitié passée,L'aiguille avance, ton âme frissonne, Il y a bien longtemps qu'elle rôde,Et qu'elle cherche,...

Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,Traversé ça et là par de brillants soleils;Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j'ai touché l'automne des idées,Et qu'il faut employer...

Je suis une cage d'oiseauUne cage d'osAvec un oiseau L'oiseau dans sa cage d'osC'est la mort qui fait son nid Lorsque rien n'arrive On entend froisser ses ailes Et quand on ri beaucoup Si l'on cesse tout à coupOn l'entend qui roucouleAu fond Comme un...

Ce fut un grand vaisseau taillé dans l'or massif : Ses mâts touchaient l'azur, sur des mers inconnues;La Cyprine d'amour, cheveux épars, chairs nues,S'étalaient à sa proue, soleil excessif. Mais il vint une nuit frapper le grand écueil Dans l'Océan trompeur...

Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure; Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Decà, delà, Pareil à la...

Je rêve à cet avenir prochain ou lointain, Où un petit malin, d’un pas certain, Franchira sans faillir La forêt qui borde mon coeur et le fera fléchir. Hélas ! cette luxuriante nature Abrite de bien étranges créatures, Dont le caractère farouche chasse...