Mes Terres d'Exil

Elle est rentrée juste avant le soir, elle s'est assise sur le lit, elle me regardait d'un air moqueur et tapotait du bout du pied sur le tapis. Soudain, en la regardant, une idée a fusé dans ma tête, celle que pendant tout ce dernier mois, ou pour mieux...

AIMONS-NOUS COMME SI, NOTRE AMOUR DEVAIT DURER CENT ANS... ...AIME-MOI, DEMAIN COMME SI L'UN ET L'AUTRE DEVAIT PARTIR, HIER. Petit coeur, de miaou. *** VARVARA ALEXÉÏEVNA : P.-S. Mon âme est si pleine, si pleine de larmes en cet instant... Ces pleurs...

"Après l'athéisme de Versilov, l'amour et la tristesse." Dostoïevski *** LA CROYANCE EN DIEU N'A PLUS SA RAISON D'ÊTRE. MAIS ON A TOUTES LES RAISONS DE CROIRE : CROIX-MOI... CROIX-MOI PAS ! SI JE MENS, JE VAIS EN ENFER. N.B. : j'ai obtenu de moi plus...

JE SUIS UNE FILLE-MÈRE. JE SUIS, JE SUIS, PLUS QU'UNE FILLE. MOINS QU'UNE MÈRE. PLUS OU MOINS, FEMME. NI PLUS NI MOINS, UNE FLEUR-DE-RÊVE.

DU TEMPS PERDU On demande ce que deviennent les jours qui ne sont plus, et si c'est le coeur de l'homme qui leur sert de tombeau. Non, croyez-moi; tout paraît mourir, mais rien ne meurt en effet; hier existe encore, quoique vous ne le voyiez plus. Vos...

"JE VIENS À TOI QUAND MON ÂME SUCCOMBE ET SENT DÉJÀ SON COURAGE FAIBLIR." VERS... QUI ? VERS... QUOI ?

Deux cinglés ne peuvent s'aimer sans tomber fatalement dans le délyre et l'absence de l'autre. ON DIT S'AIMER ON PENSE S'AIMER ON Y CROIT COMME UNE VÉRITÉ MAIS EN FAIT ON SE MENT CHACUN DE NOTRE CÔTÉ DE PLUS BELLE POUR FAIRE PERDURER LE RÊVE... ENCORE...

J'AI ÉTÉ, JADIS, D'UN RÉALISME FORCENÉ ET BORNÉ. MON RÉALISME M'A DÉGOÛTÉ : A FORCE DE DÉGOÛTS, J'AI COMPRIS. J'AI CHANGÉ D'AVIS TOUT UNIMENT TOUT BONNEMENT. DEPUIS, JE NE PENSE PLUS... JE RÊVE AVEC RÉALISME JE RÊVE RÉELLEMENT.

LA FEMME QU'IL AIME EN MOI C'EST LUI QUI ME L'A RÉVÉLÉE QUE L'HOMME SE PROLONGE EN MOI, QUE L'HISTOIRE CONTINUE. L'HOMME COMMENCE L'HISTOIRE LA FEMME LA PROLONGE ET TOUS DEUX LA TERMINENT LES YEUX GRAND OUVERTS SUR LE NÉANT.

Plus le soir approchait, plus les ténèbres s’épaississaient, plus mes impressions, se transformaient, se mêlaient, et mes pensées avec. Je sentais quelque chose qui refusait de mourir au fond de moi, dans le fond de mon cœur, de ma conscience, qui s’obstinait...